Les corvées, la quille et la mort
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les corvees et la mort pendant la guerre d'algerie
Pluches au ler bataillon du 22e RI à Affreville. Photo officielle évoquant plus les gaietés de l'ami Bidasse que les brimades militaires. En Algérie, selon l'historien Jean-Charles Jauffret, les peines de prison pour indiscipline étaient courantes mais rarement exécutées pour ne pas priver de personnel les unités. Elles étaient remplacées par des retenues sur solde ou, pire, par un maintien sous les drapeaux après la date de libération.
La quille, c'est la fin des obligations militaires, le retour à la maison. Souvent représentée par l'objet du même nom, elle est révérée jusqu'à l'obsession par les hommes du contingent. De même que son préambule, le « Père Cent », que l'on fête par une énorme « biture » cent jours avant la quille.
Le 18 mai 1956, dans les gorges de Palestro, à 70 km d'Alger, la section du sous-lieutenant Artur tombe dans une embuscade : 19 tués, deux disparus. Les cadavres sont retrouvés émasculés et éviscérés, sans qu'on puisse établir si c'était là l'oeuvre des fellaghas ou des habitants d'un douar proche. Principale cause du drame: l'inexpérience des hommes. L'armée fera dès lors un plus grand effort de formation des appelés. Quant à ceux-ci, avec Palestro, ils comprennent brutalement que cette guerre est une vraie guerre.
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